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Puits à Savigny… L’eau pour vivre

L’homme a besoin d’eau pour survivre :

  • pour l’alimentation humaine…
  • pour le nettoyage des ustensiles de ménage et des locaux (50 litres par jour et par personne)…
  • nécessaire à l’abreuvement des animaux (40 litres par jour et par tête de bovin adulte ou cheval par exemple)…
  • pour l’arrosage des potagers…

Puits guérite avec un toit en pierre d’Apinost ou un toit conique.

L’EAU SUR TERRE.

Si l’eau est très présente sur la Terre, l’eau salée des mers et des océans représente 96,4% du volume d’eau total, l’eau douce représente seulement 3,4% du volume total de l’eau sur notre planète répartie ainsi : -0,63% pour les eaux souterraines (environ 22% de l’eau douce totale), -0,019% pour les eaux de surface : lacs, rivières, fleuves (environ 0,6% seulement de l’eau douce totale), -2,15% est contenue dans les glaciers ou les neiges éternelles (environ 70% de l’eau douce totale).

RECHERCHE DE L’EAU.

L’homme n’a pas été long à comprendre que le sous-sol regorgeait lui aussi de cette richesse et qu’il pouvait l’exploiter. Pour approcher cette eau, qui circule à l’intérieur du sol et lorsque qu’elle n’est pas très profonde, des signes extérieurs existent permettant ainsi de déceler sa présence : -végétation très caractéristique des terrains humides, imbibés d’eau dans leur couche superficielle : cardamine des prés, renoncule, menthe, jonc, carex, linaigrette, grande berce, saule… -persistance de buées matinales et le vol de moucherons parmi ces buées, signe précieux constaté depuis longtemps par les anciens. -fonte plus rapide de la neige en hiver à certains endroits, -présence de vers de terre, de crapauds, de limaces…

La recherche d’une nappe d’eau souterraine (nappe d’eau libre ou nappe phréatique) était le travail du sourcier. Un sourcier (personne sensible à la présence de l’eau) ou un hydrogéologue (qui étudie la géologie du lieu pour en déduire le type d’écoulement) aidera à trouver le point d’eau idéal pour creuser le puits. Lorsque l’eau était détectée, intervenait le puisatier qui creusait le sol.

CREUSEMENT ARTISANAL D’UN PUITS.

Un puits à eau est un ouvrage de captage vertical permettant l’exploitation de l’eau d’une nappe, contenue dans les interstices ou dans les fissures d’une roche du sous-sol qu’on nomme aquifère.

Pour creuser un puits à eau, les artisans d’autrefois mettaient en place une chèvre faite de trois rondins liés en haut et fichés en bas dans le sol autour du trou à creuser. Une poulie y était attachée. Ils utilisaient aussi un plateau de bois posé en corde sur l’ouverture du puits, pour pouvoir sortir plus facilement les seaux pleins. Il y avait deux personnes dans la cavité, une pour piocher, l’autre pour pelleter et remplir le seau. Une fois le trou creusé, il fallait bâtir la gaine du puits avec des pierres en respectant les règles de la maçonnerie (croisement des joints, pose en boutisse, calage à l’arrière). Les pierres étaient descendues dans des seaux ou au bout d’une corde pour les plus grosses. Ils sont couronnés, au niveau du sol, par une margelle de pierre de taille.

L’eau est remontée au niveau du sol soit de façon très simple grâce à un récipient (seau par exemple) soit grâce à une pompe.

BALADE DES PUITS À SAVIGNY.

  1. Puits du Font de la Cure.
  2. Puits de la Cure, bassin de l’hôpital.
  3. Puits Romagny.
  4. Puits commun, vers Mme Dussud.
  5. Parking des puits.
  6. Puits Jubin.
  7. Lavoir de la Font Porée.
  8. Puits Billet.
  9. Puits Gouilloud.
  10. Puits Plattard.
  11. Puits  Jouvray.
  12. Puits Peyramond.
  13. Puits Coquard.
  14. Puits Goutte.
  15. Puits pavillon Chanteclair.
  16. Puits Boudaud.
  17. Puits Chevallier.
  18. Puits rue Pierre Bost.
  19. Puits pierre romaine.
  20. Puits impasse de la Chapelle.
  21. Puits rue Abbaye, Poulard.

Puits Peyramond

Puits rue du Font de la Cure

Puits du Déguené

Lavoir de la Font Porée