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Plusieurs chansons glorifient Savigny

La Savignoise

Les paroles ont été créés en 1830 par Feraudy sur une musique du 18ème siècle. Elle accompagne encore de nos jours les rassemblements pour célébrer la vigne et le vin.

Refrain :

Le savignois de bonne compagnie

Aime à jouir des plaisirs de la vie

Souvent, sa voix s’élève ravissante

Pour célébrer son pays et son vin

Mais c’est surtout ce jus divin

Qui rend sa voix tendre et réjouissante ( bis )

 

Couplet 1:

Il ne fait qu’imiter

Noé, notre grand-père

A qui Dieu sur la terre

Ordonna de planter

Au flanc de la colline

La vigne,sa cousine

Avant cette origine

On ne pouvait chanter

 

Couplet 2:

Souvent on peut le voir,

Abrité sous la treille,

Auprès d’une bouteille,

Qu’il caresse le soir.

C’est sa fidèle amie

Son amante chérie,

Sa maitresse jolie

Qu’il aime toujours voir

 

Couplet 3:

Le dimanche en tout temps

Est un grand jour de fête

Qui le tient et l’arrête

Jusqu’au lundi naissant.

De droit, la femme gronde

Et mugit comme l’onde,

Mais lui, heureux au monde,

Lui répond en chantant

 

Couplet 4:

Et quand un vent d’amour

Le frôle de son aide,

Son épouse fidèle

Quand vint la fin du jour,

Lui murmure à l’oreille :

Buvons une bouteille

Du bon jus de la treille :

Trinquons à nos amours

 

Couplet 5:

Quand l’heure du destin

Vient lui montrer la tombe

Il sourit au vieux monde

Mais il pleure son vin.

Puis , se ressouvenant

Des heures plus grivoises,

L’air de la Savignoise

Le berce en l’endormant

 

Les hameaux de Savigny

L’auteur des paroles est inconnu, l’air est celui de « la mère Michel »

Couplet 1:

Je me souviens à peine

De mes jeunes années

E>t des nombreux couplets

Que j’ai souvent chantés.

Hélas ! tout est perdu

Le père Lustucru

De ces nombreux refrains

Ne m’en a point rendus.

 

Couplet 2:

Je veux à mon pays

Etre reconnaissant

En lui faisant hommage

De ces couplets charmants.

A moi vous vous joindrez

Car vous êtes tous nés,

Partis de la Rivière

Jusqu’à la Font-Porée.

 

Couplet 3:

Nous montrerons aux Brosses

Reviendrons par Carnoux

Nous mangerons des pommes

Jusqu’à Combariboux

De là nous descendrons

Du bois chez Martinon

Et sans nous arrêter

Reviendrons par le Pont

 

Couplet 4:

Le lendemain matin

Nous recommencerons

Notre tournée champêtre

Depuis le Cabrillon.

Passant chez l’père Burnier

Nous lui demanderons

Le chemin le plus droit

Pour allez cher Marion

Couplet 5:

Passant au bois du Maine

-C’est un lieu bien désert-

On entend l’alouette

Qui chante dans les airs.

Soyons un peu discrets

Quittons-le en secret

En passant des grenouilles

A la Grange Baudet.

 

Couplet 6 :

Le soleil va baisser :

Chez nous il faut rentrer ;

Par la Grange-Chapelle

Il nous faudra passer,

Et si nous rencontrons

Quelques jeunes garçons,

Nous dirons aux fillettes

« Rentrez à la maison »

 

Couplet 7 :

Traversant la rivière

Un peu trop sur le tard

Nous n’irons pas trop vite

Jusqu’au Château Gaillard

Et sans nous reposer

Toujours de pas à pas

Nous dirons à Ronzière

Un regret d’autrefois.

 

Couplet 8 :

Salut Taylan, Persanges,

Et toi, fier Montessuy

Lanay et la Rochette

Et notre grand Ressy.

C’est surtout ce dernier

Qu’il nous faudra chanter

Il fournit à nos caves

Des vins si renommés.

.Couplet 9 :

Mes amis j’oubliais

Un couplet mérité.

Je vais le commencer

Sans trop m’y arrêter

Je voulais vous parler

Du petit Père Archer

Etdu violon léger

Qui nous faisait danser

 

Couplet 10 :

Tu oublies le Basset

Ferrand et le Rigot

Trente Côtes et Saint Pierre

Et la belle Métraillère

Les plagnes et Régivas

L’Péage et le Pelat

Les morizes et Combeynon

Tous nos hameaux chantons.

 

Couplet 11:

Lanay est à Chambon,

Taylan à Grataloup,

Le Ressy à Pardon,

Montpensier à Roux

La Rochette à Pagny

Persanges à son pays,

Ronzière à Savigny

Et que tout soit fini.

 

Couplet 12 :

L’auteur de ses ouplets

Ne sera jamais rien :

Ni maire, ni député,

Ni académicien.

Et pourtant il a fait

Quelque chose de vrai

Veuillez tous applaudir

Il sera satisfait

Sur l’air du Tra la la, sur l’air du Tra la la

Sur l’air du Tradéridéra…..et  Tra la la

La chanson de la Liberté

Nous n’avons pas d’informations sur l’auteur et le compositeur.L’air de cette chanson semble avoir été perdu….à moins que vous le connaissiez…..

Couplet 1 :

Près de ce gras pâturage

Qu’anime ce gai troupeau

Sous ce verdoyant ombrage

Que projettent les côteaux

Quelle est cette tour antique

Au front encore menaçant

Et, cette ruine gothique

Que rencontre le passant ?

Mes amis, mes amis

Ce pays, c’est Savigny

 

Couplet 2 :

Là jadis vivaient des moines

Seigneurs riches et puissants

S’engraissant en vrais chanoines

Du travail des pauvres gens.

Mais quand brilla l’étincelle

Surgie de la liberté,

Qui s’affranchit avec zèle

De ce joug si redouté ?

Mes amis, mes amis,

Certes, ce fut Savigny

 

Couplet 3 :

Libre après cette conquête,

Le Savignois a planté

Son vin pour qu’aux jours

L’on boive à la liberté.

Sa femme tout comme un ange

Lui apprit la charité,

Avec des pots de vendanges,

Régala la pauvreté.

Mes amis, c’est ainsi

Que l’on fait à Savigny

Couplet 4:

Jadis, c’était un village

Pauvre et perdu dans les bois

Que la dîme et le servage

Mettait souvent aux abois.

Maintenant riche et fertile

Son aspect charme et séduit

Loin du fracas de la ville

Peut-on avoir un réduit ?

Mes amis, mes amis,

L’on se fixe à Savigny.

 

Couplet 5 :

Parlons peu du caractère

De son joyeux habitant :

Fier de cultiver la terre,

Il est heureux et content.

Aimant d’un cœur pacifique

Dieu, sa femme et son prochain

Tantôt chantant un cantique

Et tantôt un gai refrain.

Mes amis, mes amis,

Tel est l’homme à Savigny

 

Couplet 6 ::

Là dans une paix profonde

On doit couler d’heureux jours :

Sans un regret, au grand nombre

On dit adieu pour toujours.

Cela se conçoit sans peine,

Car le bon vin, la gaieté,

Les vrais amis, le sans-gêne,

Le bonheur et la santé,

Tout ceci, mes amis,

On le trouve à Savigny

 

 

Chantons le canton de l'Arbresle

Les paroles sont de Mr A. Rollot écrites pour une Assemblée générale de l’office du tourisme le 17 mai 1987.

L’air est celui de  « le temps des cerises »  composé par Antoine Renard en 1868.

Couplet 1:

Chantons le canton, canton de l’Arbresle

Pays merveilleux, de bois et de prés,

Ruisseaux et rivières.

Nous aimons ton vin, issu de la terre

Travail accompli par nos vignerons;

Chantons le canton, canton de l’Arbresle,

Ses fleurs et ses fruits, ses plaines et ses monts

 

Couplet 2 :

Chantons le canton, canton de l’Arbresle,

Ici, nous avons la diversité

de 18 communes.

Trésors partagés, valeur de chacune,

Prodige incessant d’hommes de labeur;

Chantons le canton, canton de l’Arbresle,

Séjour bien français, cher à notre cœur.

Couplet 3 :

Chantons le canton, canton de l’Arbresle

Plein des souvenirs d’un riche passé,

Inscrits dans l’Histoire.

Mineurs et tisseurs, en ont fait la gloire

Puis d’autres métiers ont pris le relais;

Chantons le canton , canton de l’Arbresle

Pour son avenir, œuvrons désormais.

 

Couplet 4:

Chantons le canton, canton de l’Arbresle,

Villages et hameaux, en pierres dorées,

Bâties par nos pères.

Nous rêvons , le soir, quand la lune éclaire

Ces pierres taillées avec tat d’amour;

Chantons le canton, canton de l’Arbresle

Qui vient pour un jour, y reste toujours !