En 1962, de nombreuses transformations et réparations sont survenues dans l’église :
remplacement de l’installation électrique, changement des chaises en bancs, mise en place de la vierge noire sur un socle de bois ouvragé, et déplacement de l’autel dans le chœur.
Le 8 avril 1962, une cérémonie liturgique eu lieu afin de bénir le nouvel autel en présence de diverses personnalités civiles et religieuses.
Selon l’article du progrès du 10 avril 1962 :
« Le cortège religieux, précédé par les enfants de chœur faisait son entrée à 10h dans l’église, pénétrait dans la chapelle de la Sainte Vierge avant de rejoindre le chœur.
Mgr Soquet (archevêque missionnaire des Pères Blancs) mitré et crosse en main, était accompagné de M. l’abbé Patin, chamoine titulaire de la Primatiale, de M. l’abbé Martin, grand cérémoniaire de la cathédrale St Jean ; M. Le Curé Juron de Savigny et de M. l’abbé Devaud, enfant de la paroisse.
Arrivé devant l’autel, l’archevêque à genoux sur un prie-Dieu et entouré par les prêtres, lut les prières précédant la bénédiction. Puis, il aspergea d’eau bénite l’autel d’abord avec le goupillon puis avec des rameaux….et procéda ensuite à des onctions sur la pierre sacrée.
Peu après, Mgr Soquet, accompagné du clergé, se rendait dans une chapelle latérale où les reliques avaient été déposées et processionnellement, le cortège revenait devant l’autel où M. le curé Juron les lui remit. Le prélat les déposa alors dans la petite cavité creusée dans la pierre, procéda au scellement de celle-ci avec du ciment, puis les bénit. Il pratiqua ensuite à l’onction de l’autel avec le Saint-Chrème, lut l’oraison au Saint-Esprit et la grande prière consécratoire « en souvenir de Saint André, patron de la paroisse.
Quelques instants plus tard, Mgr Soquet disposa sur l’autel, en cinq endroits différents, pour rappeler les cinq plaies du Christ de la cire et de l’encens, puis alluma des feux. C’était l’embrasement liturgique, suivant un rite très ancien. »
Sources : article du progrès du 10 avril 1962