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Colloque du 15 au 17 nov 2018 – Saint-Martin de Savigny, un monastère lyonnais et ses territoires

Ce colloque clôt les travaux historiques et archéologiques menés depuis 2009 dans le cadre d’un Programme Collectif de Recherche (PCR) de l’Université Lyon II.

Organisé par Olivia Puel (qui a obtenu une thèse de Doctorat pour ses travaux sur l’abbaye de Savigny) et Pierre Ganivet (université Clermont-Auvergne), il a présenté les résultats de recherches menées par une trentaine d’intervenants, avec une mise en perspective régionale et en relation avec les recherches menées sur d’autres communautés religieuses, géographiquement voisines.

Le programme détaillé et les pré-actes de ce colloque figurent dans le site https://www.arar.mom.fr/recherche-et-activites/rencontres-scientifiques/colloque-savigny-2018 

Les rencontres ont eu lieu à Lyon, aux Archives Départementales du Rhône et de Lyon métropole, sur les thèmes suivants :

  • L’Ouest lyonnais avant la domination de l’abbaye de Savigny.
  • Savigny à son apogée (fin XIe-début XIIIe siècle), avec un exposé de Franck Chaléat suite à sa visite des maisons du centre du village en 2018 « restitution et analyse socio-spatiales de l’agglomération de Savigny sur le temps long (Moyen Âge et époque moderne» qui donne un éclairage intéressant sur l’époque de construction des maisons du centre, Savigny dans les pays lyonnais.
  • Savigny au-delà du diocèse de Lyon.

et au village même de Savigny avec :

  • des visites du site de l’abbaye (tour de l’Horloge, église Saint-Martin et cloître, église Sainte-Marie, musée lapidaire et chapelle Saint-Léger).
  • de « l’enquête archéologique à la restitution virtuelle de l’abbaye de Savigny » par Adrien Tourasse (Université Lyon 2, ENSAL).
  • des réflexions sur la sculpture romane de l’abbaye de Savigny par Neil Stratford (Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres).

Une restitution virtuelle a donc permis de voir une première version de la vision 3D d’une partie de l’abbaye et notamment de la chapelle St Léger, dont des fouilles se sont déroulées en 2017 et 2018.

Les réflexions de Neil Statford portaient sur la qualité « exceptionnelle » des sculptures réunies primitivement dans le « musée Coquard » près du chalet Montange, puis mises à l’abri dans le musée lapidaire actuel. Il a aussi évoqué la vente de nombreuses pièces à des musées étrangers, pièces qu’il a pu voir dans les années 1950 chez les « marchands » eux-même.